● Messages : 25 ● Avatar : Barbara Palvin ● Multi-compte(s) : aucun ● Humeur : Joueuse. ● Age du perso : 20 ans ● Ce que que tu es : humaine ● Citation : Si le papillon vole vers la douce lumière qui l'attire, c'est seulement parce qu'il ignore que le feu peut le brûler. ● Mon image du moment :
Sujet: You need someone you can believe in ♣ Juno Solas Dim 18 Aoû - 17:32
« You need someone you can believe in »
Les cours avaient été pompeux. Ennuyants à mourir. D'un nul incommensurable. D'une débilité incalculable. Bon, pour faire simple, je m'étais ennuyée toute la journée. Et pour couronnée le tout, je n'avais qu'entraperçue Lou dans les couloirs à la fac. Autant dire que cette journée était nulle. Pourtant, tout portait à croire que ça allait bien se passer, mais non. Ça n'avait fait qu'empirer au fil des heures. J'avais fini par sécher mes deux dernières heures de cours et c'est comme ça que je m'étais retrouvée au Medina. Lou n'étais pas là, évidemment. Ça aurait été trop beau.
D'où me venait mon attrait pour l'alcool et la fête, je me l'étais souvent demandé. Et j'en étais venu à la conclusion que j'étais devenu alcoolique en même temps que mon père. Après le divorce, il avait eu une espèce de dépression et avait fait la tournée des bars tous les soirs pendant des mois. J'étais à peine sortie de l'enfance qu'avec mon frère, on faisait déjà la tournée des bars pour le retrouver. Alors, pour moi qui avait vu des hommes et des femmes ivres morts tous les soirs en sortant de l'école, finir dans le même état était probablement normal. Enfin, dans un sens.
Enfin soit. J'étais donc assise, sur l'un des nombreux tabourets de bars inconfortables du lieu. Etant une habitué, le serveur ne chercher pas vraiment à comprendre et me servait sans se demander mon âge ou s'il était correct de me resservir. Le plus drôle ? Quelques jours avant je jurais à Lou de ne plus picoler en semaine, pour éviter les gueules de bois intempestives et les retards en amphi. Haha, la bonne blague. Si mes comptes étaient exacts, j'en étais à mon sixième.
Comble du malheur, j'étais seule et à vue d'oeil, je ne reconnaissais personne parmi la foule de client déjà à moitié torchée. La soirée promettait d'être très longue et aussi intéressante que la journée qui venait de s'écouler. On vous a jamais dit qu'il n'y avait pas d'heure pour prendre l'apéro?