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 A l'ombre des murs blancs éclosent les roses rouges ♣ Vane & Nich

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Nicholas M. Abercrombie


Nicholas M. Abercrombie

Loup-garou / Citoyen

● Messages : 27
● Avatar : Armie Hammer
● Multi-compte(s) : Nope.
● Humeur : On ne peut mieux, mais les choses changent si vite.
● Age du perso : 26ans.
● Ce que que tu es : Ouh! Qu'il a l'air vilain le grand méchant loup.
● Citation : Parce-que parfois l’homme n’était pas du tout un homme, c’était le petit garçon... Le petit garçon qui avait échappé au loup, un animal du crépuscule, invisible, silencieux vivant dans un monde inconnu des autres. Un monde de luciole que l’on entrevoit comme d’un éclair du coin de l’œil mais qui a déjà disparu le temps qu’on se retourne. Le petit garçon retournera à sa forêt pour retrouver ses lucioles...


A l'ombre des murs blancs éclosent les roses rouges ♣ Vane & Nich Vide
MessageSujet: A l'ombre des murs blancs éclosent les roses rouges ♣ Vane & Nich   A l'ombre des murs blancs éclosent les roses rouges ♣ Vane & Nich EmptyJeu 25 Juil - 20:48

Je me hais de ne pas savoir te haïr
Elle courait devant lui, étrange Sylphide que rien ne pouvait arrêter dans sa course effrénée. Sa chevelure blonde se mêlait au vent pour n’être que plus captivante, et dans sa furieuse course elle entrainait les feuilles orangées, prémices d’un automne précoce. Belle et divine créature lunaire, elle avait tout de la belle princesse Séléné dans ce soleil couchant, et sa blancheur dans la pénombre naissante la rendait plus lunaire que jamais. Chaque enjambée, chaque saut, découvrait un peu plus sa sveltesse naturelle, et par la même toute la finesse élégante de son corps de jeune femme. Oh, belle elle l’était, mais même sans cela, Nicholas restait persuadé que toute l’attirance qu’il avait pour elle n’était que le fruit de son aura d’Alpha. Il se sentait constamment titiller par cette envie irrésistible de se rapprocher d’elle, et pourtant il luttait toujours contre elle, contre cette envie omniprésente de s’imposer à elle. Il estimait qu’il devait être le seul maître de lui-même, et que personne ne devait avoir le droit de lui imposer quoi que ce soit, et toute cette liberté, ou tout du moins cette quête de liberté qu’il s’était naturellement imposé, ne l’avait rendu que plus réfractaire encore à la hiérarchie mise en place depuis la nuit des temps. Elle était l’âme même de l’ordre. Un ordre qu’il dévorait du regard, avide, terrible, et après qui il ne cessait de courir, élancé comme le loup en temps de chasse.

Leurs pas, pressés, les menèrent jusqu’aux portes du grand labyrinthe. Grandes, rondes. Si de l’extérieure elles n’avaient rien de très effrayantes, tous ceux qui étaient un jour entrés dans ce labyrinthe savaient que les lieux pouvaient se montrer angoissants à qui s’y perdaient. Pourtant, leur course ne se fit pas plus lente, bien au contraire, il se mit à accélérer, comme pour ne pas la perdre au détour d’un embranchement… Malheureusement, les lieux étaient vastes, faits de tournants trop nombreux et trop abrupts pour qu’il réussisse à la suivre, et après avoir tourné deux nouvelles fois sans percevoir la moindre trace d’elle, il se résigna pour mieux s’arrêter de courir. Il ne présentait pas le moindre signe de fatigue, à peine avait-il le souffle court, et il n’y avait rien d’étonnant à cela, leur condition de lycanthrope leur conférait, à lui comme à elle, une incroyable endurance.  Il tourna sur lui-même, observant les longs murs blancs qui étaient éclairés de-ci de-là de quelques torches qui offraient à l’endroit un caractère presque mystique, mais les lierres grimpants qui poussaient dans chacune des fissures lui donnaient aussi une allure de décrépitude assez morbide dans l’obscurité vacillante. Attentif, il se concentrait sur les bruits qui l’entouraient pour mieux entendre sa proie, et bientôt les pas résonnaient au creux de son oreille alors qu’un sourire carnassier se dessinait sur ses lèvres charnues, dévoilant des dents blanches et acérées.

« Inutile de te cacher Vanellopée ! », entonne-t-il la voix pleine d’assurance, il frôlait avec l’indécence tant il ne se donnait pas la peine de masquer sa certitude quant à sa supériorité. « Toi comme moi savons qu’il est très difficile d’échapper à ceux de notre espèce. », puant de vanité, il énonçait non moins des choses que la belle Séléné, elle-même, n’aurait pu contredire. Et déjà le silence retombait, alors qu’il suivait les couloirs du labyrinthe, attentif au moindre bruit, humant l’air qui l’entourait cherchant la piste de son odeur qui flottait encore dans l’air. Un délicat parfum qu’il aurait reconnu entre mille, unique, parfait, envoutant, et mais plus que le parfum, il cherchait surtout à retrouver sa propriétaire ; mais à chaque pas qu’il faisait, à peine hésitant, l’odeur plaisante de la jeune femme se faisait plus forte, remuant un peu plus son esprit. Il se sentait un peu comme au bord du gouffre, luttant pour ne pas y sombrer alors qu’il était inexorablement attiré par le vide, il luttait contre son envie de se jeter sur elle pour lui prêter une allégeance qui le dégoutait plus que tout. A la limite entre un amour inconditionnel et soumis qui se déversait sur tous ses principes, il en aurait vomi de honte s’il n’avait pas eu autant d’orgueil pour le maintenir sur la terre ferme.  Tout grand méchant loup qu’il était, il avait des faiblesses et Vanellopée était une de ses plus grosses faiblesses. Une faille dans sa cuirasse, une faille qu’il n’arrivait pas à combler alors qu’il en comprenait à peine la cause, et il n’en comprendrait pas la cause tant qu’il continuerait à se voiler la face comme il le faisait à présent.

Mieux valait s’enfoncer dans les profondeurs de son esprit malsain, se dire que c’était de sa faute à elle, plutôt que de se s’avouer que c’était bien un tort partagé. Se raccroché à quelque chose de solide, plutôt que d’effleurer la potentialité et le pouvoir d’un tout petit sentiment. Alors il se soutenait au mur en laissant trainer sa main contre celui-ci, sentant défiler toutes ses aspérités, caressant du bout des doigts des feuilles de lierres qui glissaient à leur contact. Et puis, sans crier gare, il s’était mis à courir au bout d’un couloir, tournant à droite, puis à gauche, pour mieux déboucher sur une ligne droite. Il lui avait saisi le poignet à la volée, et s’était senti électriser par se contact, sentant toute sa chaleur passer au travers lui, mais s’il était plus que troublé, il n’en montrait rien, et ne se départait pas de son sourire au combien énervant. « Ne t’avais-je pas dit qu’il était inutile de fuir ?! ». S’agissait-il de ce petit sprint qu’il venait de piquer au travers du labyrinthe ou de la proximité de la belle alpha, il n’aurait su le dire, mais son souffle était désormais court. « Où que tu sois, je te retrouverais toujours. »


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